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  • Après la cocaine dans les prisons le trafic de pute

    Nice : Un détenu gérait un vaste réseau de proxénétisme depuis la prison

    Un simple téléphone, depuis sa cellule, lui permettait de faire prospérer ses affaires aussi florissantes qu’illégales. Un détenu de 31 ans qui orchestrait un vaste réseau de proxénétisme depuis les prisons de Nice, puis de Tarascon où il avait été transféré, pour des faits similaires, a vu son business démantelé par la PJ de Nice, a indiqué à 20 Minutes le procureur de la République de la capitale azuréenne, confirmant une information de Nice-Matin.

    Des femmes d’une vingtaine d’années faisaient commerce de leurs corps et les fonds transitaient par plusieurs personnes. Un vaste coup de filet a permis l’interpellation de neuf personnes, dont le principal suspect, à Lyon, Bordeaux et dans le Grand-Est.

    Le détenu de 31 ans, qui a été mis en examen et soumis à un nouveau mandat de dépôt selon le procureur, aurait surtout reçu le soutient de membres de sa famille pour faire prospérer ses affaires. Selon le quotidien régional, parmi les 220.000 euros saisis lors des perquisitions, 100.000 ont été retrouvés stockés en petites coupures dans des sacs hermétiques dans le jardin de ses grands-parents.

    source https://www.20minutes.fr/faits_divers/3030319-20210427-nice-detenu-gerait-vaste-reseau-proxenetisme-depuis-prison
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  • MIGRANST 875 euros de retraite sans avoir jamais cotisé?

    Est-il vrai qu'un migrant touche 600 euros par mois et peut prétendre à 875 euros de retraite sans avoir jamais cotisé?

    Votre question renvoie à des chiffres cités sur LCI, vendredi, par l'éditorialiste André Bercoff. Evoquant la situation des agriculteurs français, il lui a opposé celle des «migrants» (sic). Voici sa déclaration : «Un migrant qui arrive en France reçoit 600 euros par mois. Il faut savoir que ceux qui n'ont jamais cotisé pour leur retraite, puisqu'on parle de retraite, et qui arrivent en France, sans jamais avoir cotisé et travaillé en France reçoivent aujourd'hui, 875 euros par mois, et en couple 1 100 euros par mois. Il faut savoir de qui on s'occupe en priorité.» 

    André Bercof mélange ici plusieurs dispositifs, et se montre imprécis à la fois quant aux bénéficiaires ou aux montants.

    Un demandeur d’asile logé perçoit 204 euros, par mois

    Tout d'abord, il est imprécis de dire qu'un «migrant» touche une aide, ce terme flou ne désignant rien. Ce qui est vrai, c'est qu'un demandeur d'asile va toucher une aide. Ce n'est pas là une spécificité hexagonale, puisque les textes européens exigent des Etats membres qu'ils assurent l'hébergement et la subsistance des demandeurs d'asile sur leur territoire.

    En France, un demandeur d'asile va percevoir pendant la durée de l'examen de sa demande (et uniquement pendant cette période) l'ADA (aide aux demandeurs d'asile).

    L'aide est de 6,80 euros par jour pour un demandeur logé dans un centre (sans nourriture fournie). Soit 204 euros. Un montant supplémentaire de 7,40 euros est octroyé si le demandeur n'a pas de place d'hébergement. Ce qui amène alors le montant total de l'aide à 14,20 euros par jour, soit 426 euros par mois. Dans les deux cas, le montant de 600 euros évoqué par André Bercoff est donc inexact.

    Par comparaison, un demandeur d'asile au Royaume-Uni se verra proposer un hébergement ainsi qu'une aide hebdomadaire de 37,75 livres (soit environ 170 euros par mois, contre 204 euros en France, pour payer également sa nourriture). Un tout petit peu moins qu'en France, donc. En Allemagne, l'aide est de 135 euros par mois, pour un célibataire logé dans un centre. Mais s'il perçoit 70 euros de moins qu'en France, le demandeur d'asile (à la différence du demandeur en France) sera nourri dans son centre d'hébergement, et doté de vêtements et produits sanitaires.

    Allocation de solidarité aux personnes âgées

    Le deuxième chiffre (875 euros, en fait 868 euros) cité par André Bercoff correspond à l'Aspa (allocation de solidarité aux personnes âgées), qui n'est pas spécifique aux étrangers, mais peut leur être ouverte. Cette aide, qu'on appelle parfois encore de son ancien nom de «minimum vieillesse», est un dispositif de solidarité venant en aide aux plus démunis.

    Elle n'est pas contributive, ce qui signifie qu'elle peut effectivement être perçue par des personnes qui n'ont jamais travaillé et cotisé. Pour autant, sur les plus de 500 000 bénéficiaires du dispositif, une très grande majorité a déjà cotisé. En 2018, seuls 67 000 de bénéficiaires n'avaient jamais cotisé. A ces personnes n'ayant jamais cotisé, l'Aspa est versée par le Saspa, rattaché à la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Sur les 67 097 allocataires bénéficiant de l'aide au 31 décembre 2018, et n'étant rattaché à aucun régime de retraite, on comptait 32,6 % d'étrangers hors espace économique européen.

    Pour accéder à l'Aspa, les étrangers doivent remplir certaines conditions. Il faut qu'ils soient en situation régulière et détenir depuis au moins dix ans un titre de séjour autorisant à travailler (1). Il est donc un peu trompeur de dire comme André Bercoff que l'aide profite à ceux «qui arrivent en France», ce qui laisse supposer une automaticité et une immédiateté qui n'existe pas.

    Précision importante, l’Aspa est une aide différentielle. L’objectif du dispositif est de porter le revenu à un minimum, fixé à 868 euros par mois (10 418 par an) pour une personne seule, et 13 47,88 euros (16 174 euros par an) pour un couple. Le montant qui est accordé est égal à la différence entre le montant de l’Aspa et le montant de vos ressources.

    Par exemple, si une personne perçoit 8 000 € par an, le montant de l’Aspa est déterminé ainsi :10 418,40 € - 8 000 € = 2 418,39 € par an.

    A noter que les sommes versées au titre de l'Aspa sont récupérables après décès sur la succession, si l'actif net de la succession dépasse une certaine somme (plus de 39 000 euros en métropole), et dans une certaine limite (6939€ pour une personne seule, et 9217€ pour un couple). Cette disposition, comme nous l'expliquions dans cet autre article, est une des principales raisons du taux important de non recours à l'aide, les personnes éligibles à l'ASPA ne souhaitant pas amputer leur héritage.

    En résumé : l'ASPA est une aide qui permet aux personnes âgées les plus démunies, qui n'ont pas ou peu travaillé, de percevoir un minimum pour vivre. L'aide concerne les personnes de nationalité française, mais aussi les étrangers s'ils sont en situation régulière et remplissent certaines conditions.

    Cordialement

    (1) Cette antériorité de séjour n'est pas exigée pour les réfugiés, apatride, bénéficiaires de la protection subsidiaire, personnes ayant combattu pour la France et ressortissants d'un État membre de l'Espace économique européen ou de la Confédération suisse.

    source https://www.liberation.fr/checknews/2019/12/01/est-il-vrai-qu-un-migrant-touche-600-euros-par-mois-et-peut-pretendre-a-875-euros-de-retraite-sans-a_1766600/

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  • Bordeaux : Un deuxième incendie en 24 heures dans un camp occupé par des Roumains et des Bulgares

    La situation se tend. Un campement de caravanes de ressortissants roumains et bulgares a de nouveau été touché mardi soir par un incendie d’origine criminelle probable, 24 heures seulement après un premier sinistre déclenché à la suite d’une rixe, a-t-on appris mardi auprès de la police et d’un élu.

    Les deux sinistres n’ont fait aucune victime dans le campement situé à 100 m du quartier populaire sensible des Aubiers dans le nord de Bordeaux. Selon le dernier recensement effectué début juillet par la préfecture, il comptait 180 personnes adultes et enfants, mais il a accueilli jusqu’à 400 personnes d’après la municipalité.

    « C’est la suite de l’incendie de lundi soir »

    A l’arrivée des secours mardi vers 22h30, la cinquantaine d’habitants alors présents avaient déjà évacué le site, ont précisé les pompiers de Gironde. « Une dizaine de baraquements et de caravanes ont brûlé sans provoquer de propagation extérieure », a ajouté le service départemental d’incendie et de secours.

    « D’après les témoignages, entre 20 et 40 jeunes qui avaient des objets incendiaires, des mortiers d’artifice, ont systématiquement incendié plusieurs caravanes », a relaté le maire adjoint du quartier, Vincent Maurin, évoquant un groupe « organisé » au mode opératoire relevant selon lui des « violences urbaines ». « C’est la suite de l’incendie de lundi soir », a assuré l’élu PC.

    Partiellement détruit par le double incendie, le campement est « désormais vide » de ses occupants, a ajouté l’élu, précisant que la plupart ont quitté les lieux par leurs propres moyens pour se rendre dans d’autres campements.

    Un squat coincé entre deux sites sensibles

    Le maire adjoint demande que « la préfecture acte la fermeture définitive du site comme le réclament les deux propriétaires du terrain, la métropole de Bordeaux et l’établissement public du Grand Port Maritime ».

    « Ce squat est coincé entre deux sites sensibles », justifie l’élu, en citant d’un côté une « cohabitation devenue impossible » avec le quartier des Aubiers, et de l’autre « sa proximité » avec l’usine Saft (batteries) « dotée d’un périmètre de sécurité type Seveso », mais non classé comme tel. Les policiers de la sûreté départementale sont saisis des enquêtes sur ces deux incendies.

    • Un deuxième incendie, probablement d’origine criminelle, a été déclenché mardi soir dans le camp de Cracovie, à proximité immédiate du quartier des Aubiers.
    • Déjà lundi soir, un premier incendie avait détruit une quinzaine de caravanes et des carcasses de voitures.
    • Aucun blessé n’est à déplorer et tous les occupants du camp ont quitté les lieux

    source' https://www.20minutes.fr/faits_divers/3088235-20210721-bordeaux-deuxieme-incendie-24-heures-camp-occupe-roumains-bulgares

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  • Avignon : une jeune femme violée sous "l'oeil" des agents de la vidéosurveillance

    de la vidéosurveillance

    Le procès qui s'ouvre aujourd'hui est celui d'un homme qui avait agressé sexuellement une jeune femme, à proximité de la police municipale d'Avignon

    Le 8 mai 2019, vers 23 heures, les cris d'une jeune femme ont attiré l'attention d'un opérateur vidéo en poste à la police municipale, quai Saint Lazare à Avignon. Il en a informé son collègue qui a ouvert la fenêtre. Ne voyant rien de particulier, l'opérateur a actionné la caméra de vidéosurveillance "321" et à aperçu, près de la poterne Saint-Lazare, la silhouette d'un homme allongé au sol et une femme se débattre avant de lui pratiquer une fellation. Voyant un passant à proximité de la scène, l'opérateur a pensé, malgré les cris, que l'acte sexuel était consenti ! Mais, voyant que la jeune femme résistait, il s'est finalement décidé a appelé un équipage de la police nationale. Son collègue dira, pour sa part, avoir vu l'homme la frapper à coups d

    souce https://jnews-france.fr/avignon-une-jeune-femme-violee-sous-loeil-des-agents-de-la-videosurveillance/

    source https://www.laprovence.com/article/faits-divers-justice/6328833/avignon-une-jeune-femme-violee-sous-loeil-des-agents-de-la-videosurveillance.html

     

     

     
    Le 8 mai 2019, vers 23 heures, les cris d'une jeune femme ont attiré l'attention d'un opérateur vidéo en poste à la police municipale, quai Saint Lazare à Avignon. Il en a informé son collègue qui a ouvert la fenêtre. Ne voyant rien de particulier, l'opérateur a actionné la caméra de vidéosurveillance "321" et à aperçu, près de la poterne Saint-Lazare, la silhouette d'un homme allongé au sol et une femme se débattre avant de lui pratiquer une fellation. Voyant un passant à proximité de la scène, l'opérateur a pensé, malgré les cris, que l'acte sexuel était consenti ! Mais, voyant que la jeune femme résistait, il s'est finalement décidé a appelé un équipage de la police nationale. Son collègue dira, pour sa part, avoir vu l'homme la frapper à coups d
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  • L’église Saint-Germain-des-Prés, son étrange sacristain et l’argent de la quête envolé

    Le tribunal correctionnel de Paris a condamné Georges C., sacristain pendant plus de trente ans, à dix-huit mois de prison avec sursis et 75 000 euros de dommages et intérêts pour vol.

    Pendant plus de trente ans, Georges C. a été le sacristain de l’église Saint-Germain-des-Prés, à Paris. Arrivé de Syrie à la fin des années 1980, il avait été pris en amitié par le curé de la paroisse, qui lui avait proposé un emploi. Pendant que Georges C. veillait au bon déroulement des cérémonies, préparait les objets liturgiques, s’occupait des fleurs, des cierges, des cloches et de l’entretien de l’église, son épouse s’activait aux fourneaux pour les prêtres.

    Le couple disposait d’un logement de fonction et percevait près de 4 000 euros de salaires mensuels. Gage de confiance supplémentaire, Georges C. était chargé avec une autre personne du comptage des quêtes du dimanche.

    A l’église Saint-Germain-des-Prés, on célèbre les obsèques d’écrivains et de comédiens, les paroissiens sont généreux, on glisse des billets de 50 euros ou 100 euros dans les paniers. Les touristes étrangers affectionnent aussi beaucoup le lieu, situé en face des Deux-Magots et tout près du Café de Flore. On brûle beaucoup de cierges, des monnaies de tous les pays tombent dans les troncs.

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi SAINT-GERMAIN-DES-PRÉS : Quatorze siècles d'histoire bénédictine et parisienne

    En novembre 2017, le prêtre de la paroisse a la fâcheuse impression que les recettes sont en baisse. Les soupçons se portent sur le sacristain. La police est alertée, un huissier vient photographier les sacs de la quête avant que celle-ci ne soit recomptée par Georges C., les billets sont discrètement marqués d’un trait de couleur verte et leurs numéros relevés. Lorsque des agents en civil interpellent le sacristain à sa sortie de l’église, il a 490 euros en poche, dont 320 euros en billets biffés de vert.

    Neuf véhicules à son nom

    Chez lui, ils découvrent d’autres sommes d’argent, dont plusieurs en monnaies étrangères, des relevés de compte faisant état de dépôts de chèques et d’espèces pour un montant de plus de 100 000 euros pendant l’année 2017, les clés de neuf véhicules à son nom, parmi

    source  https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/03/25/l-eglise-saint-germain-des-pres-son-etrange-sacristain-et-l-argent-de-la-quete-envole_6074371_3224.html

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