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  • Réseau franc-maçon de tueurs : les inquiétants contrats autour de la mairie de Saint-Maur-des-Fossés

    Des membres du groupe criminel démantelé lors de l’enquête sur la tentative d’assassinat d’une coach en entreprise ont révélé en garde à vue l’existence de «contrats» de surveillance, d’agression et de projet de meurtre visant le maire de Saint-Maur et l’un de ses lieutenants.

    Des tueurs à gages francs-maçons missionnés à Saint-Maur-des-Fossés…

    Dans la famille chiraco-barbouze du crime organisé, après PPDA, voilà que se pointent Henri Plagnol et toute sa clique…

    C’est drôle, parce que j’ai bien eu un ou plusieurs lecteurs très réguliers de Saint-Maur-des-Fossés à compter de 2010.

    J’ignore de qui il s’agissait, mais là, je sens bien qu’il, elle ou eux doivent être tout à fait cuits… carbonisés, même…

    A noter : très peu de médias informent leurs lecteurs sur cette affaire, un seul a évoqué le récent procès en appel d’Henri Plagnol pour avoir cautionné un système de fausses factures émanant d’une filiale de Bygmalion lorsqu’il dirigeait la mairie de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), et dont les résultats sont attendus pour le 23 mars.

    L’ancien maire de Saint-Maur-des Fossés, Henri Plagnol, aurait eu recours aux services d’un groupuscule de francs-maçons pour surveiller un adversaire aux municipales, selon Libération. Certains membres de ce réseau sont liés à une tentative de meurtre et soupçonnés d’un autre assassinat.

    L’enquête sur la tentative de meurtre d’une coach en entreprise survenue en juillet 2020 a révélé l’existence d’un groupuscule de tueurs à gages au sein d’un réseau franc-maçonnique, dissous depuis. C’est à ces individus que se serait adressé l’ancien maire de Saint-Maur-des-Fossés, Henri Plagnol, pour surveiller l’un de ses adversaires politiques, Sylvain Berrios, révèle Libération.

    Plusieurs de ses membres seraient également liés au meurtre d’un ancien pilote de course, Laurent Pasquali, dont le corps a été retrouvé en septembre 2019, ajoute Le Parisien. Cette équipe était en partie composée de membres de la DGSI (Direction générale de sécurité intérieure). L’un de leurs «recruteurs», Frédéric V., ancien policier, a été interpellé cet été pour la tentative de meurtre.

    Lors de son audition fin janvier, ce dernier a affirmé avoir été mandaté par le maire de l’époque, M. Plagnol, pour constituer un dossier censé nuire à Sylvain Berrios, son ancien adjoint devenu adversaire aux municipales de 2014, élections qu’il a d’ailleurs remportées. Ce Frédéric V. a alors demandé à l’un de ses comparses, un retraité de la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), ancêtre de la DGSI, de récolter des informations sur lui.

    Facturé à la mairie

    Ce service aurait été facturé 10.000 euros, indique Le Parisien. Le montant a été transféré au nom de la mairie, prétextant un «audit de sécurité», vers la société de Frédéric V. Henri Plagnol a d’ailleurs été reconnu coupable en 2017 dans une affaire de fausses factures. La mission s’est toutefois conclue par un échec, le maire n’ayant pu utiliser le moindre élément contre son concurrent.

    Contacté, l’avocat de l’ancien élu a livré la même réponse à Libération et au Parisien: «mon client dément formellement avoir fait appel à qui que ce soit pour exercer une quelconque surveillance sur ses adversaires quels qu’ils soient au cours des nombreuses élections auxquelles il a pris part tout au long de sa carrière politique».

    Projet de meurtre

    Mais Frédéric V. va plus loin, révélant aux enquêteurs qu’il a missionné un homme pour éliminer Sylvain Berrios, indique Le Parisien.

    Le maire de Saint-Maur a vécu sous la menace d’ex-militaires et francs-maçons

     

    08h38 , le 20 février 2021

     

    INFO JDD – Le maire de Saint-Maur, Sylvain Berrios, était dans le collimateur de l’officine composée de militaires et de francs-maçons dès 2014. Un de ses adjoints a également été tabassé en 2016.

    Sylvain Berrios en 2016, quand il était député du Val-de-Marne.
    Sylvain Berrios en 2016, quand il était député du Val-de-Marne. (Sipa)

     

    Depuis le 24 juillet dernier et la neutralisation d’un commando armé mandaté pour assassiner une coach en entreprise à Créteil (Val-de-Marne), magistrats parisiens et policiers de la Brigade criminelle vont de découverte en découverte. La liste des mis en examen, huit actuellement, ne cesse de s’allonger autour d’un groupe de francs-maçons dévoyés. Tout comme celle des meurtres, projets criminels, tabassages, surveillances et autres dérives qu’ils ont commencé à avouer.

    Certains vont secouer la ville de Saint-Maur, commune du Val-de-Marne où une guerre fratricide avait opposé en 2014, sur fond de fausses factures liées à l’affaire Bygmalion, le maire sortant Henri Plagnol à son ancien adjoint Sylvain Berrios. Pendant des mois, ce dernier aurait été surveillé par cette officine barbouzarde dans l’objectif de s’en pendre physiquement à lui : « Ça pouvait aller de la chaise roulante au cercueil », a reconnu un des protagonistes.

    Un ancien journaliste et un retraité des RG

    Deux hommes, Frédéric V… et Pierre B…, jouent un rôle central dans cette affaire hors du commun qui a explosé avec le projet d’assassinat avorté de Marie-Hélène Dini, coach en entreprise et hypnotiseuse, commandité par un concurrent. Le premier, Frédéric V…, 50 ans, est un ancien et éphémère journaliste du Dauphiné Libéré rapidement reconverti dans la communication, notamment chez PSA, avant de créer par la suite plusieurs sociétés (sécurité privée, conseil, formation…) en France et en Suisse.

    Depuis 2012, il partage la vie de Stéphanie C…, conseillère régionale UMP d’Ile-de-France de 2010 à 2015 et surtout directrice de cabinet du maire de Saint-Maur, l’ancien ministre Henri Plagnol, jusqu’en 2014.

    Ça pouvait aller de la chaise roulante au cercueil

    Il a sympathisé avec le second, Daniel B…, 67 ans, pur produit des renseignements généraux (RG) jusqu’à sa retraite en 2009, en fréquentant la loge maçonnique de Puteaux (Hauts-de-Seine). Ce père de cinq enfants s’est ensuite lancé dans l’intelligence économique, notamment en Afrique, avant de travailler comme sous-traitant, principalement pour Frédéric V…, tout en continuant, dit-il, à « rendre des services » à la DGSE…

    Un homicide, celui du pilote automobile Laurent Pasquali, révélé par Le Parisien, tué pour une histoire de dettes dans son parking à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) fin 2018 avant d’être enterré dans un bois perdu en Haute-Loire, leur est déjà attribué. Ainsi qu’un projet non abouti la même année visant un syndicaliste de l’Ain. Selon les aveux passés le 27 janvier par Frédéric V…, il faut désormais ajouter un autre dessein criminel : organiser un « accident » contre Sylvain Berrios.

    Une facture de « peut-être 10.000 euros »

    Les campagnes électorales pour les municipales comptent parmi les plus dures. Celle de 2014 à Saint-Maur a atteint des sommets en matière de menaces, rumeurs et calomnies. La guerre est fratricide à droite entre le frondeur Sylvain Berrios, qui a déjà raflé le siège de député en 2012, et le maire sortant, l’ancien ministre Henri Plagnol qui venait d’embaucher Stéphanie, la compagne de Frédéric V…, au sein de son cabinet.

    Pressé de question par les enquêteurs de la brigade criminelle, ce dernier a d’abord révélé, comme l’a dévoilé Libération, avoir fait surveiller Sylvain Berrios à cette époque précisant que c’est à la demande de l’ancien ministre Plagnol qu’il a missionné Pierre B… pour enquêter sur son concurrent. Des accusations rejetées par l’avocat de l’ancien secrétaire d’Etat de Jacques Chirac.

    Dans le but que Berrios ait un accident

    « Mon client dément formellement avoir fait appel à qui que ce soit pour exercer une quelconque surveillance sur ses adversaires quels qu’ils soient au cours des nombreuses élections auxquelles il a pris part tout au long de sa carrière politique », a fait savoir Jérôme Grand D’Esnon à Libé. Frédéric V… évoque une facture de « peut-être 10.000 euros », payée par la ville au prétexte d’un audit de sécurité.

    Mais l’affaire ne s’est pas arrêtée là. La campagne, conclue par une victoire de Berrios, a laissé des traces d’autant que le nouveau maire de Saint-Maur est à l’origine de la plainte qui va conduire Plagnol, mais aussi Stéphanie C…, devant la justice pour avoir cautionné un système de fausses factures (près de 280.000 euros) au profit d’ »Idéepole », une filiale de Bygmalion. Des peines de prison avec sursis ont été prononcées en 2017, le délibéré de l’appel est attendu le 23 mars.

    Un adjoint passé à tabac dans son jardin

    Cette fois, c’est à sa demande personnelle, assume Frédéric V…, qu’il a missionné Pierre B… et ses sbires d’abord pour espionner le nouveau maire puis pour envisager « de passer à l’action, dans le but que Berrios ait un accident ». Il serait question de près de deux ans de surveillance en attendant le moment opportun qui n’arrivera pas. Ce serait sa compagne Stéphanie qui, une fois prévenue peu avant le procès de 2017, aurait mis le holà définitif à ce projet. Sollicité par le JDD, Sylvain Berrios n’a pas souhaité s’exprimer.

    Un des anciens adjoints de Sylvain Berrios a eu moins de chance. Un matin d’octobre 2016, le conseiller départemental Jean-François Le Helloco est attaqué par deux hommes cagoulés dans le jardin de sa maison de Saint-Maur. S’en suit une pluie de coups, des injonctions « Faut que tu arrêtes! » et une photo souvenir. Frédéric V… voue une haine féroce contre Le Helloco qu’il accuse d’avoir pourri la vie de sa compagne Stéphane durant des années. Une raison suffisante pour demander à ce qu’on « lui casse la gueule ». « J’espère que ça te soulagera », lui aurait dit son ami Pierre B… en lui montrant la photo sur son téléphone.

     

     

    https://www.leparisien.fr/faits-divers/reseau-franc-macon-de-tueurs-les-inquietants-contrats-autour-de-la-mairie-de-saint-maur-des-fosses-20-02-2021-8425635.php

    Réseau franc-maçon de tueurs : les inquiétants contrats autour de la mairie de Saint-Maur-des-Fossés

     

    Des membres du groupe criminel démantelé lors de l’enquête sur la tentative d’assassinat d’une coach en entreprise ont révélé en garde à vue l’existence de «contrats» de surveillance, d’agression et de projet de meurtre visant le maire de Saint-Maur et l’un de ses lieutenants.

     

     Frédéric V. a révélé en garde à vue avoir missionné son ami Daniel B. pour éliminer Sylvain Berrios après sa victoire aux municipales à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne).
    Frédéric V. a révélé en garde à vue avoir missionné son ami Daniel B. pour éliminer Sylvain Berrios après sa victoire aux municipales à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne). LP/Elsa Marnette

     

    Par Timothée Boutry, Jean-Michel Décugis et Jérémie Pham-Lê

    Le 20 février 2021 à 12h11, modifié le 20 février 2021 à 12h27

     

    Les développements de l’enquête sur la tentative d’assassinat dont a été victime en juillet 2020 Marie-Hélène Dini, une professionnelle du coaching en entreprise, donnent le tournis. A ce jour, neuf personnes sont mises en examen dans cette histoire à tiroirs, dont quatre militaires de la DGSE et deux anciens policiers des renseignements intérieurs. Les investigations ont révélé l’existence d’une officine privée de tueurs à gages dont les membres sont liés par une loge franc-maçonne des Hauts-de-Seine : Athanor.

    Outre le projet visant Marie-Hélène Dini, plusieurs membres de ce groupuscule sont soupçonnés d’avoir pris part à l’exécution d’un ancien pilote de course, Laurent Pasquali, dont la dépouille a été découverte dans un bois de Haute-Loire en septembre 2019. Cette enquête vertigineuse fait dorénavant un crochet inattendu à Saint-Maur des Fossés (Val-de-Marne).

    Comme l’a révélé Libération, Henri Plagnol, l’ancien député-maire (UMP) de cette commune cossue de banlieue parisienne et ancien secrétaire d’Etat à la réforme de l’Etat du gouvernement Raffarin, est soupçonné d’avoir eu recours à ce réseau occulte. C’est en tout cas ce qu’affirme son maître d’œuvre Frédéric V., ex-journaliste et communicant devenu professionnel de la sécurité privée.

    L’ancien député-maire «voulait des éléments sur son adversaire»

    Lors de sa garde à vue, ce dernier a expliqué que l’ancien édile lui avait demandé de surveiller son rival Sylvain Berrios, ex-député LR qui l’a battu lors des élections municipales de 2014. « Dans le cadre de la campagne électorale, il voulait des éléments sur son adversaire », indique Frédéric V. aux enquêteurs de la brigade criminelle de Paris en parlant d’Henri Plagnol. Il s’agissait alors de glaner des informations compromettantes sur de prétendues commissions perçues en marge de programmes immobiliers.

     

    Sylvain Berrios, maire de Saint-Maur-des-Fossés depuis 2014./DR
    Sylvain Berrios, maire de Saint-Maur-des-Fossés depuis 2014./DR  

     

    Pour ce faire, Frédéric V. précise avoir eu recours aux services de son frère de loge Daniel B., un ancien policier de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI, l’ancêtre de la DGSI) reconverti en barbouze. Les deux hommes, placés en détention provisoire, sont déjà mis en cause dans les volets Dini et Pasquali de l’enquête.

    Selon Frédéric V., Daniel B. aurait fait suivre Sylvain Berrios. Il évoque une mission payée 10000 euros. « C’est la ville de Saint-Maur-des-Fossés qui a payé cette facture à ma société (…). On avait fait passer ça pour de l’audit de sécurité », relate Frédéric V. en garde à vue. La mission n’aurait pas prospéré : « On n’a pas eu de photos et Plagnol a fait avec. Puis Plagnol a perdu les élections », explique-t-il laconique.

    Contacté, Me Jérôme Grand d’Esnon, l’avocat d’Henri Plagnol, nous a renvoyés au commentaire suivant : « Mon client dément formellement avoir fait appel à qui que ce soit pour exercer une quelconque surveillance sur ses adversaires quels qu’ils soient au cours des nombreuses élections auxquelles il a pris part tout au long de sa carrière politique. » Sollicité, le parquet de Paris n’a pas souhaité indiquer si des suites procédurales avaient été données à cette confession.

    L’agression d’un conseiller départemental (LR)

    Mais lors de cette audition qui s’est déroulée fin janvier, Frédéric V. n’en reste pas là et confesse son implication dans un autre épisode trouble de la vie politique à Saint-Maur. Le 11 octobre 2016, le conseiller départemental (LR) Jean- François Le Helloco se fait violemment agresser dans le jardin de son domicile par deux hommes encagoulés. Son épouse, alors enceinte de 8 mois, est présente dans la maison. Ses agresseurs le frappent au visage puis prennent son faciès tuméfié en photo et le menacent en ces termes : « Faut que tu arrêtes », « Maintenant tu fais plus rien », « On en reste là pour aujourd’hui ».

    A ce jour, cette agression n’avait jamais été résolue. Face aux enquêteurs, Frédéric V. affirme en être l’unique commanditaire. « J’ai demandé à B. (NDLR : Daniel B.), puisque je savais qu’il en avait la possibilité, d’aller bousculer un monsieur qui s’appelle Le Helloco Jean-François. » Le consultant justifie son initiative par des considérations privées. A l’époque, il reprochait à l’élu, ancien adjoint au maire de Saint-Maur, de dénigrer sa compagne Stéphanie C. qui n’était autre que la directrice de cabinet d’Henri Plagnol à la mairie. « Je n’ai pas supporté que cette personne fasse tout ça, en continuant de se moquer d’elle, en expliquant des horreurs », se justifie-t-il, assurant que sa compagne ne lui avait rien demandé. Frédéric V. évoque une somme de 3 ou 4000 euros remise en liquide à son comparse.

    Egalement entendu en garde à vue, Daniel B. confirme la mission commandée par son ami. Et précise avoir fait appel à son homme de main préféré. « Il m’a confirmé que la personne avait été intimidée, à savoir tapée dans son jardin », relate l’ancien policier.

    Contacté, Jean-François Le Helloco se satisfait de ces derniers développements. « Maintenant je sais qui est derrière tout ça, la justice va pouvoir passer », souligne celui qui est encore pour quelques mois conseiller départemental. En revanche, l’élu conteste le mobile mis en avant par Frédéric V. « Je ne connais absolument pas cette personne. Je connais effectivement sa compagne. Nous avons eu des différends mais je ne me suis jamais livré à des attaques personnelles contre elle. Cette excuse ne tient pas la route. »

    Un système de fausses factures à la mairie

    Selon lui, l’explication serait à chercher ailleurs. Jean-François Le Helloco fait partie des élus qui ont dénoncé l’existence d’un système de fausses factures à la mairie. Ces accusations ont donné lieu à un procès à l’issue duquel Henri Plagnol et Stéphanie C. ont été condamnés en 2017. L’audience en appel s’est tenue le 4 février dernier à Paris. « Je suis convaincu que mon agression est en lien avec cette affaire », assure Jean-François Le Helloco.

    Reste que la haine de Fréderic V. à l’égard de la municipalité de Saint-Maur est telle qu’il a envisagé des scénarios bien plus noirs. Au cours de sa garde à vue, l’homme révèle ainsi spontanément avoir également missionné son « frère » Daniel B. pour éliminer Sylvain Berrios après sa victoire aux municipales. Il le tient pour responsable des déboires judiciaires de sa compagne. « J’ai demandé à B. de faire surveiller Berrios dans un premier temps, et ensuite je lui ai demandé de me rendre compte sur le contexte, il m’a dit que c’était un monsieur qui n’était jamais seul, qui était très attentif et prudent, confie Frédéric V. aux enquêteurs. C’était de la surveillance dans le but de passer à l’action, dans le but que Berrios ait un accident. La finalité était floue, il me l’a expliqué en me disant que ça pouvait aller de la chaise roulante au cercueil. La finalité était à son appréciation. Dans tous les cas j’étais d’accord. »

    Cette sombre mission aurait duré plus de deux ans. Frédéric V. l’aurait finalement annulée après s’être épanché auprès sa compagne peu avant son procès. Celle-ci l’aurait copieusement « engueulé »… Contacté, l’avocat de Frédéric V., Me Sébastien Schapira, n’a pas souhaité s’exprimer.

     

     

    https://94.citoyens.com/2021/affaire-bygmalion-proces-en-appel-de-lancien-maire-de-saint-maur-des-fosses,31-01-2021.html

    Affaire Bygmalion: procès en appel de l’ancien maire de Saint-Maur-des-Fossés

     

    Affaire Bygmalion: procès en appel de l’ancien maire de Saint-Maur-des-Fossés
     
     

    C’est ce mercredi 3 février que démarre à Paris le procès en appel d’Henri Plagnol, ancien maire de Saint-Maur-des-Fossés, condamné pour cautionnement d’un système de fausses factures d’une filiale de Bygmalion.

    Lors de son procès en 2017, l’ancien ministre avait été condamné à trois ans d’inéligibilité et un an d’emprisonnement avec sursis, pour avoir cautionné un système de fausses factures émanant d’une filiale de Bygmalion lorsqu’il dirigeait la mairie de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne).

    Trois de ses collaboratrices ont écopé de peines allant d’un mois à un an de prison avec sursis et le patron de Bygmalion, Sébastien Millot, d’une peine de 15 mois d’emprisonnement, dont six ferme, pour recel de détournement de fonds. Le procès devait avoir lieu du 18 au 19 novembre 2020 mais a été reporté, Sébastien Millot étant cas contact. Le procès se tient à la Cour d’appel de Paris.

     

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  • Pollution radioactive de l’eau

    France : Tricastin : Pollution radioactive de l’eau sous la centrale

    C’est deux mois et demi après la déclaration officielle aux autorités que le public est informé : une importante pollution de la nappe d’eau située sous la centrale du Tricastin (Drôme) est en cours. Cette pollution est la conséquence d’une rupture de canalisation véhiculant des effluents radioactifs.

    Aucune explication de l’exploitant n’est fournie quant à la survenue de cette fuite. Que la tuyauterie d’un réservoir d’effluents radioactifs se perce ou se rompe soulève clairement la question de l’état des équipements de l’installation nucléaire, de son entretien et de sa surveillance. D’autant que cette fuite s’est produite durant la quatrième visite décennale du réacteur 1, c’est à dire pendant un arrêt pour contrôles, remises en conformité et modifications des équipements.

    Dans son communiqué au public, daté du 22 janvier 2020, EDF indique que la déclaration de cet évènement significatif pour l’environnement a été faite le 6 novembre 2019. Soit 2 mois et demi avant. La fuite radioactive est donc probablement antérieure, mais aucune date précise de découverte de la fuite n’est donnée (aucune information non plus sur sa durée, le volume d’effluents contaminés dispersés etc.). EDF indique aussi que l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ont été informés et ont suivi l’évolution de la situation. Mais il n’en n’a pas été de même pour le public. Aucune publication n’a été faite, ni par EDF ni par l’ASN. La commission locale d’information des grands équipements énergétiques du Tricastin (Cligeet), censée être une interface privilégiée d’échanges avec l’exploitant et d’information du public n’a pas non plus été informée, alors qu’elle tenait une de ses réunions le 6 novembre 2019, jour de la déclaration de l’incident par EDF à l’ASN.

    Si la radioactivité mesurée depuis le 6 novembre dans les eaux souterraines à l’aplomb de la centrale nucléaire est « aujourd’hui significativement en baisse » selon l’exploitant, des pics de radioactivité sont encore possibles, et pourront s’étaler sur plusieurs mois. Ces eaux souterraines ainsi que la nappe adjacente, qui elle est à l’extérieur du site nucléaire, sont mises sous surveillance renforcée. Mais les mesures réalisées en novembre et en décembre ont montré une contamination au tritium très importante, allant jusqu’à plus de 5000 Bq/L (le tritium est un isotope radioactif normalement quasi absent de l’environnement – pour en savoir plus sur le tritium, c’est par ici). L’exploitant insiste sur le confinement total de cette pollution radioactive grâce à une enceinte géotechnique construite sous la centrale. Mais il ne précise pas en revanche que le tritium est un isotope radioactif de l’hydrogène, le plus petit des atome. Le tritium est donc un élément extrêmement fin et mobile, très difficile à contenir, qui peut, selon la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad), traverser 60 centimètres de béton, c’est-à-dire l’épaisseur de l’enceinte géotechnique sous la centrale. EDF précise également que « les valeurs en tritium relevées dans la nappe phréatique à l’extérieur de la centrale sont conformes aux valeurs habituellement observées« , sans toutefois indiquer ces valeurs.

    Une annonce au public plus que tardive, une pollution radioactive durable des eaux souterraines présentée comme un « marquage au tritium de la nappe contenue dans l’enceinte géotechnique », causée par une fuite dont on ne sait rien et qui n’était pas censée pouvoir arriver, cet incident questionne également la question de la gestion des eaux contaminées par l’installation. Ces eaux radioactives sont pompées de la nappe sous la centrale, sont stockées et seront ensuite rejetées dans le canal de Donzère-Mondragon. Comme le souligne la Criirad, « cela permet à EDF de transformer une fuite incontrôlée en un rejet « légal » puisqu’EDF dispose d’autorisations de rejets de tritium dans ce canal« .

    Ce n’est malheureusement pas la première fois que la centrale du Tricastin pollue les eaux par des contaminations radioactives. En 2013 déjà, de l’eau contaminée s’était infiltrée à travers des joints défectueux jusqu’à aller polluer l’environnement. Plusieurs associations de protection de l’environnement, dont le Réseau « Sortir du nucléaire » et avaient porté plainte. EDF avait alors été incapable d’évaluer la quantité de tritium rejeté dans l’environnement, et la provenance de l’eau contaminée est restée indéterminée.

    Cette nouvelle fuite radioactive est une nouvelle preuve que l’état des installations nucléaires du Tricastin, leur surveillance, la maîtrise des risques qu’elles génèrent pour l’environnement et la manière dont EDF informe le public sont loin d’être optimum, et ce malheureusement, de manière récurrente.

    Ce que dit EDF :

    Marquage en tritium de la nappe contenue dans l’enceinte géotechnique située sous la centrale du Tricastin

    Le CNPE du Tricastin a déclaré le 6 novembre 2019 un événement significatif pour l’environnement, concernant la détection d’un marquage en tritium de l’eau souterraine contenue dans l’enceinte géotechnique située sous la centrale. La valeur d’activité de 1150 Bq /l était légèrement supérieure au seuil déclaratif fixé à 1000 Bq/L. Les investigations menées montrent qu’une tuyauterie d‘un réservoir d’effluents radioactifs défaillante est à l’origine de l’événement. Le matériel a été immédiatement réparé et remis en conformité.

    Cet événement est sans conséquence sanitaire ou environnementale ; en effet, les valeurs en tritium relevées dans la nappe phréatique à l’extérieur de la centrale sont conformes aux valeurs habituellement observées. Le CNPE est construit sur une enceinte géotechnique interne dont les eaux souterraines sont séparées de la nappe phréatique et ne peuvent en aucun cas se mélanger (cf infographie). Ces eaux souterraines ne font l’objet d’aucun usage direct, ni pour la production d’eau potable, ni pour les besoins agricoles ou d’élevage.

    Suite à la détection de ce marquage en tritium dans la nappe géotechnique interne, une surveillance renforcée des eaux souterraines a été mise en œuvre sur le réseau piézométrique du site qui compte 44 puits de contrôle ou piézomètres*.,La surveillance renforcée en place, permet de confirmer que les prélèvements dans la nappe phréatique avec les piézomètres situés en bordure externe de la centrale sont conformes aux valeurs habituellement observées. Le marquage des eaux souterraines en tritium est bien circonscrit et limité à l’eau présente dans l’enceinte géotechnique interne située sous la centrale.

    Sur l’un des piézomètres permettant la surveillance des eaux de l’enceinte géotechnique, quelques pics d’activités en tritium, jusqu’à 5300 Bq/l, ont été relevés en novembre et décembre 2019. L’activité en tritium des eaux contenues dans l’enceinte géotechnique, varie en fonction des mouvements de la nappe et de la météo ; les valeurs observées sont aujourd’hui significativement en baisse, autour de 400 bq/l et ne dépassent pas le seuil de déclaration fixé à 1000 Bq/l ; mais nous pourrions observer, toujours en lien avec cet événement, de nouvelles fluctuations ou pics de l’activité en tritium au niveau de la nappe interne, dans les semaines voire les mois à venir.

    L’ASN et l’IRSN sont informés depuis la détection et la déclaration initiale de l’événement. Une communication régulière les informe de l’évolution des résultats issus de la surveillance de l’eau de la nappe contenue dans l’enceinte géotechnique.

    *Le réseau piézométrique du CNPE compte 44 puits de contrôle ou piézomètres :
     26 permettent de surveiller les eaux de l’enceinte géotechnique située sous la centrale, – 18 permettent de surveiller la nappe phréatique.

    https://www.edf.fr/groupe-edf/nos-energies/carte-de-nos-implantations-industrielles-en-france/centrale-nucleaire-du-tricastin/actualites/marquage-en-tritium-de-la-nappe-contenue-dans-l-enceinte-geotechnique-situee-sous-la-centrale-du-tricastin


    Ce que dit la Criirad :

    Nouvelle fuite de tritium dans la nappe sous la centrale nucléaire du Tricastin Comment transformer une fuite incontrôlée en rejet légal ?

    Un « évènement significatif » qui date de novembre 2019

    Dans un communiqué publié le 22 janvier 2020, intitulé « Marquage en tritium de la nappe contenue dans l’enceinte géotechnique située sous la centrale du Tricastin », EDF a révélé l’existence de nouvelles fuites de tritium dans la nappe phréatique. On ne peut que déplorer le manque de transparence d’EDF qui a attendu au minimum 11 semaines avant de rendre l’information publique. EDF indique en effet avoir déclaré cet événement le 6 novembre 2019 (déclaration a priori à l’attention de l’ASN – Autorité de Sûreté Nucléaire), mais la contamination est très probablement antérieure.

    Curieusement, l’information n’a pas été partagée avec les membres de la CLIGEET (Commission Locale d’Information des Grands Equipements Energétiques du Tricastin) dont une des réunions annuelles se tenait le 6 novembre 2019. Pire, aucune information n’a été donnée aux membres de la CLIGEET depuis lors. Ces derniers ont appris l’existence de cette contamination par la presse locale. Ce type de situation qui pose une fois de plus la question de l’utilité réelle des Commissions Locales d’Information avait conduit la CRIIRAD à démissionner de la CLI de Cruas.

    « Marquage » ou « Pollution » ?

    Pour « isoler » la nappe qui est sous la centrale du TRICASTIN, EDF a construit une enceinte géotechnique constituée de murs en béton de 60 centimètres d’épaisseur qui s’enfoncent sur une douzaine de mètres dans le sol. Dans le cas de la fuite de tritium déclarée le 6 novembre 2019, EDF utilise le terme « marquage » pour désigner ce qui est en fait pour la CRIIRAD une « contamination des eaux souterraines » et une « pollution ». En effet :

    1 / Le niveau de contamination en tritium de 5 300 Bq/l annoncé par EDF est plus de 2 000 fois supérieur au niveau de tritium « normal » que l’on mesure en France dans les nappes non contaminées.

    2 / La nappe située sous la centrale fait intégralement partie de l’environnement. Or, en France, le rejet direct de substances radioactives dans les eaux souterraines est interdit.

    Le mythe de la contamination confinée ?

    Le tritium est un isotope radioactif de l’hydrogène, qui est le plus petit atome existant. Il est particulièrement mobile et est susceptible de diffuser même à travers des murs de 60 centimètres de béton. L’enceinte géotechnique ne peut donc être considérée comme étanche au tritium.

    EDF indique : « les valeurs en tritium relevées dans la nappe phréatique à l’extérieur de la centrale sont conformes aux valeurs habituellement observées ». Il n’est pas possible de vérifier cette affirmation, en effet, les résultats de surveillance du tritium dans les eaux souterraines mis en ligne par EDF sur le site du Réseau National de Mesure, que la CRIIRAD a consulté le 23 janvier 2020, sont tous antérieurs au 30 octobre 2019.

    La CRIIRAD a pu constater qu’en réalité, des niveaux de tritium traduisant des apports anthropiques sont régulièrement détectés par EDF dans la nappe autour de la centrale, en dehors de l’enceinte géotechnique. En 2018 par exemple, des valeurs supérieures à 10 Bq/l étaient mises en évidence dans plusieurs piézomètres situés au sud du site du Tricastin, en dehors de l’enceinte géotechnique. Cette contamination peut avoir plusieurs origines. Elle peut provenir de l’impact des fuites antérieures dans la nappe, mais aussi de l’impact des rejets de tritium à l’atmosphère, etc..

    Puisqu’il y a une contamination chronique des eaux souterraines, et ceci même en dehors de l’enceinte géotechnique, EDF peut écrire que la pollution à l’extérieur de la centrale est « conforme » aux valeurs habituellement observées, ce qui ne signifie pas qu’il n’y a pas de pollution, mais qu’elle est devenue chronique.

    Comment transformer une fuite incontrôlée en rejet légal ?

    EDF effectue de plus un pompage régulier de l’eau de l’enceinte géotechnique pour que le niveau reste inférieur à celui de la nappe extérieure afin qu’en cas de contamination des eaux souterraines sous la centrale, les polluants radioactifs puissent être repompés.

    Mais les eaux contaminées par le tritium sont en réalité finalement rejetées dans le canal de Donzère-Mondragon. Cela permet à EDF de transformer une fuite incontrôlée en un rejet « légal » puisqu’EDF dispose d’autorisations de rejets de tritium dans ce canal.

    Ce type de fuite arrive malheureusement régulièrement sur le site du Tricastin. La CRIIRAD était intervenue comme témoin lors du procès qui s’est tenu à Valence en mars 2019 dans le cadre de la plainte déposée contre EDF par les associations Réseau Sortir du Nucléaire, Stop Nucléaire 26-07 et FRAPNA Drôme, du fait des fuites radioactives de l’été 2013 dans la nappe phréatique sous la centrale nucléaire du Tricastin. Lors de l’audience, EDF a été dans l’incapacité de répondre à la question de l’évaluation de la quantité de tritium qui avait été rejeté dans l’environnement du fait des fuites de 2013.

    Une situation inquiétante

    Dans le cas des fuites de 2013, la contamination des eaux souterraines était due, selon EDF, à la présence d’une « flaque » d’eau contaminée dans un bâtiment en sous-sol. Du fait de défauts d’étanchéité dans les joints inter bâtiments, les éléments radioactifs ont pu migrer jusqu’à la nappe.

    Cette « anomalie » pose de nombreuses questions sur la capacité d’EDF à gérer correctement son installation. Plus de 5 ans après l’incident de 2013, lors du procès à Valence, on ne savait toujours pas d’où venait la « flaque radioactive ».

    Dans le cas de la fuite déclarée en novembre 2019, EDF indique qu’ « une tuyauterie d‘un réservoir d’effluents radioactifs défaillante est à l’origine de l’événement ». L’entreprise ne précise pas s’il s’agit d’une tuyauterie usée par la corrosion, ce qui poserait d’autres questions quant à l’état général de la centrale. Ni pourquoi il n’y avait pas de dispositif de rétention sous ces tuyauteries ? Dans tous les cas, cet évènement montre l’incapacité d’EDF à prévenir des fuites de substances radioactives dans l’environnement.

    Rédacteurs : Bruno CHAREYRON, ingénieur en physique nucléaire, directeur du laboratoire de la CRIIRAD, avec la participation de Jérémie MOTTE, ingénieur environnement, responsable du réseau de balises de la CRIIRAD.

    http://www.criirad.org/installations-nucl/tricastin-mesures/CP_CRIIRAD_200123_tritium_Tricastin.pdf

     

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    source https://mediascitoyens-diois.info/2020/01/france-tricastin-pollution-radioactive-de-leau-sous-la-centrale/
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    Trois personnes de l'entourage de l'assaillant du commissariat de Rambouillet ont été placés en garde à vue ce vendredi 23 avril 2021. (Illustration)
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  • L'Assemblée nationale vote la fin de l'emballage plastique à usage unique pour... 2040

    Avec ce dispositif – s'il est définitivement adopté par le Parlement – des objectifs successifs de réduction, de réutilisation ou de recyclage des emballages plastique à usage unique seraient fixés tous les cinq ans.

     

    Publié Mis à jour
    Temps de lecture : 1 min.
    La secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Brune Poirson, le 3 décembre 2019. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

    La fin de l'emballage plastique à usage unique, ce n'est pas pour tout de suite.  L'Assemblée nationale a voté, lundi 9 décembre, pour un "objectif de fin de mise sur le marché des emballages plastique à usage unique d'ici 2040". Porté par des députés LREM, cet amendement au projet de loi antigaspillage, examiné en première lecture, concerne "tous les emballages alimentaires, les flacons, bouteilles, ce qui est partout dans nos placards pour l'usage domestique et industriel", a souligné Laurence Maillart-Méhaignerie, élue dans la 2e circonscription d'Ille-et-Vilaine.

    Avec ce dispositif – s'il est définitivement adopté par le Parlement – des objectifs successifs de réduction, de réutilisation ou de recyclage des emballages plastique à usage unique seraient fixés tous les cinq ans, jusqu'à mettre fin à leur mise sur le marché en 2040. La secrétaire d'Etat Brune Poirson y voit un "signal puissant" envoyé à l'industrie et un message adressé "aux partenaires européens" de la France. "L'avenir à long terme du plastique ne peut pas être celui de l'usage unique", a-t-elle insisté.

    Des critiques à droite et chez les écologistes

    A droite, Annie Genevard (LR) y a surtout entendu de "l'incantation" et a demandé au gouvernement pourquoi soutenir, dans ces conditions, un dispositif de consigne pour recyclage des bouteilles en plastique, s'il souhaite supprimer ce type d'emballages dans vingt ans. Sur Twitter, le député européen David Cormand a ironisé sur "un signal très fort et très concret", estimant que cette décision envoyait le message suivant aux industriels : "Vous pouvez continuez comme avant à produire et utiliser du plastique pendant une génération."

     

    En septembre, le Sénat s'était prononcé en faveur de l'interdiction du plastique à usage unique en 2040 avant de revenir sur son vote lors d'une seconde délibération.

    source https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/l-assemblee-nationale-vote-la-fin-de-l-emballage-plastique-a-usage-unique-pour-2040_3738375.html

     

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  • les fils de pute du gouvernement qui nous on vendu a lislam

    Centre culturel musulman vandalisé à Rennes : une enquête ouverte, Darmanin exprime son «dégoût»

    Les murs du centre Avicenne ont été couverts de tags anti-musulmans. Le ministre de l’Intérieur a réagi sur Twitter pour exprimer sa solidarité avec les musulmans de France.

    Le ministre de l'Intérieur a annoncé sa venue à Rennes, après la découverte ce matin de tags sur un centre culturel musulman. LP/Arnaud Journois
    Le ministre de l'Intérieur a annoncé sa venue à Rennes, après la découverte ce matin de tags sur un centre culturel musulman. LP/Arnaud Journois 
     
     
     
     
     
     
     
     

    Le 11 avril 2021 à 13h09, modifié le 11 avril 2021 à 13h08

    Des tags anti-musulmans ont été découverts dimanche matin par des fidèles sur les murs extérieurs du centre culturel musulman Avicenne de Rennes, a-t-on appris auprès du conseil régional du culte musulman, alors que le ministre de l’Intérieur a annoncé sa venue sur place.

    « A deux jours du mois de Ramadan, les fidèles retrouvent leur mosquée taguée avec des phrases obscènes », a déploré Mohammed Zaidouni, le président du conseil régional du culte musulman. « Nous sommes les enfants de la République et nous nous retrouvons avec la haine la violence et la barbarie », a-t-il ajouté.

    Une enquête pour « dégradations à raison de l’appartenance à une religion » a été ouverte par le parquet de Rennes et confiée à la sûreté départementale de Rennes. La peine encourue est de quatre ans de prison et 30 000 euros d’amende. « Le parquet de Rennes (...) portera une attention toute particulière à l’enquête tendant à identifier et sanctionner le ou les auteurs de ces faits », a assuré le procureur de Rennes Philippe Astruc dans un communiqué de presse.

    Gérald Darmanin a exprimé dimanche soir « tout le dégout » qu’ont inspiré au gouvernement les tags anti-musulmans sur le centre culturel islamique Avicenne de Rennes et promis la « protection » des lieux de culte musulman à deux jours du début du Ramadan. « Le président m’a demandé de dire aux dirigeants de cette association (...) tout le dégoût que nous inspirent ces inscriptions qui sont des insultes, des insultes aux musulmans français, des insultes à la France », a déclaré le ministre de l’Intérieur après sa rencontre avec les responsables du centre.

    « Tout lieu de culte, tout lieu d’inspiration religieuse est le bienvenu dans notre pays et nous devons la protection à nos concitoyens musulmans comme nous le devons à nos concitoyens chrétiens ou juifs », a-t-il ajouté. « A deux jours du mois de ramadan, je veux dire à nos concitoyens musulmans que consigne a été donnée vendredi aux préfets de particulièrement les protéger en cette période de fête religieuse », a indiqué le ministre.

    Evoquant des inscriptions « immondes », il a assuré que « la République doit protéger tous ses enfants ».

    «On va s’unir tout à l’heure pour que Dieu préserve notre pays, la France»

    Le gardien puis les fidèles ont fait cette découverte dimanche vers 6 heures, lors de la prière du matin. « Non à l’islamisation », « Vive le Roy », « Mahomet prophète pédophile », « les croisades reprendront », « Charles Martel sauve nous », « France éternelle », « catholicisme religion d’Etat » ou « EELV = Traîtres », pouvait-on lire sur des photos postées sur les réseaux sociaux. Des croix chrétiennes, le chrisme ou une fleur de lys ont été également tagués sur les murs du centre Avicenne.

    « Les fidèles étaient choqués par de telles obscénités. C’était violent. Notre communauté musulmane est vraiment triste », a raconté Mohammed Zaidouni, tout en appelant à « rester unis ». « Il y a certains qui cherchent à semer la zizanie en France et nous sommes dans le devoir de préserver le pays. On va s’unir tout à l’heure pour que Dieu préserve notre pays, la France, car il n’y a pas pire que la discorde au sein d’un pays », a-t-il ajouté.

    « Ces actes n’ont pas leur place en France, ils n’ont pas leur place à Rennes. Tout mon soutien aux Rennais et particulièrement aux fidèles choqués par ces actes indignes », a tweeté la maire PS de Rennes Nathalie Appéré.

    Le député de La France Insoumise Alexis Corbière a estimé que ces faits étaient « le résultat d’une ambiance détestable produite par certains » tandis que la sénatrice LR Valérie Boyer a tweeté « Honte à celui ou ceux qui sont responsables de ces actes anti-musulmans à Rennes ».

    A Nantes, la porte d’une mosquée a été détruite par un incendie dans la nuit de jeudi à vendredi, tandis qu’un homme de 24 ans revendiquant des idées néo-nazies a été mis en examen vendredi pour avoir menacé de s’en prendre à la mosquée du Mans.

    « Il y a actuellement un climat anti-musulman en France que nous dénonçons avec force. Malheureusement, les déclarations de certains hommes politiques ne font qu’attiser ce climat », a déclaré Abdallah Zekri, président de l’Observatoire national de lutte contre l’islamophobie.

    source https://www.leparisien.fr/faits-divers/rennes-tags-anti-musulmans-sur-un-centre-culturel-musulman-darmanin-attendu-sur-place-11-04-2021-FAREGBHAJ5AS3AT5K4CXVY3X4Y.php

     

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