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  • Avignon : un jeune interpellé avec héroïne, cocaïne, herbe et résine dans son sac

    Avignon : un jeune interpellé avec héroïne, cocaïne, herbe et résine dans son sac

    Hier à 13h30, les policiers ont remarqué le manège d’un jeune et tenté de l’interpeller. En les voyant, ce dernier a pris la fuite et jeté un caddie en direction des forces de l’ordre, qui ont tout de même réussi à l’arrêter. Dans son sac, il transportait 260g de résine, 120g d’herbe, 60g d’héroïne, 90g de cocaïne et 270 euros en liquide. Placé en garde à vue, le jeune Pontétien de 20 ans a indiqué qu’il gardait le sac pour une tierce personne, et n’avait jamais pratiqué la vente de stupéfiants. Il devra s’expliquer devant le tribunal correctionnel, en février prochain.

     

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  • Hawaï, le volcan Kilauea

    Hawaï, le volcan Kilauea entre de nouveau en éruption

    A Hawaï, le volcan Kilauea, l'un des plus actifs du monde, est entré en éruption. Si la situation actuelle ne présente pas de danger dans l'immédiat, l'observatoire volcanique de l'USGS sur place « continue à surveiller de près ».

     
     

    Le volcan Kilauea, l'un des plus actifs du monde, est entré en éruption mais ses projections de lave restent pour l'instant limitées au cratère central et ne menacent pas de zones habitées, ont indiqué jeudi les autorités.

     

    « Des jets de lave atteignent la hauteur d'un immeuble de cinq étages », a indiqué sur Twitter l'Institut de géophysique américain (USGS), vidéo à l'appui.

    « Fontaines de lave »

    Les premières fissures sont apparues dans le cratère Halema'uma'u situé au sommet du volcan mercredi après-midi. Elles ont très rapidement laissé la place à des « fontaines de lave » dépassant par moments une température de 1.100 degrés Celsius, précise l'USGS.

    Le Kilauea est l'un des cinq volcans que compte l'île de Hawaï, la plus grande de cet archipel du Pacifique. | VIA REUTERS

    Les éruptions qui secouent régulièrement le Kilauea depuis les années 1950 en ont fait une destination très prisée des touristes. Les responsables du Parc national des volcans d'Hawaï, où il est situé, ont d'ailleurs commencé à mobiliser leur personnel pour faire face à l'afflux attendu de visiteurs.

     

    « Nous nous préparons à une fréquentation accrue durant le week-end quand l'information aura circulé », a déclaré au journal Honolulu Star Advertiser une porte-parole du parc, Jessica Ferracane.

    « Surveiller de près la situation »

    L'éruption du Kilauea ne présente pas de danger dans l'immédiat mais l'observatoire volcanique de l'USGS sur place « continue à surveiller de près la situation » car « les débuts d'éruption sont dynamiques et incertains », précise l'Institut.

    Le Kilauea est l'un des cinq volcans que compte l'île de Hawaï, la plus grande de cet archipel du Pacifique.

    L'éruption du Kilauea ne présente pas de danger dans l'immédiat. | VIA REUTERS

     

    En 2018, une éruption du Kilauea avait détruit plusieurs centaines de maisons. Une vingtaine de personnes qui effectuaient un tour en bateau pour observer le magma couler dans la mer avaient été blessées, dont une grièvement, par un jet de lave.

    Les premières fissures sont apparues dans le cratère Halema'uma'u situé au sommet du volcan mercredi

     

     

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  • ONU expulsion de sept responsables d’agences

    L’Ethiopie annonce l’expulsion de sept responsables d’agences de l’ONU

    Le gouvernement les accuse d’« ingérence », la crise humanitaire dans la région en guerre du Tigré étant régulièrement dénoncée par les organisations onusiennes. Le secrétaire général de l’ONU s’est dit « choqué » par cette décision.

    Sept responsables d’agences de l’ONU accusés d’« ingérence » vont être expulsés, a annoncé jeudi 30 septembre le gouvernement d’Ethiopie, où la crise humanitaire dans la région en guerre du Tigré est régulièrement dénoncée par les organisations onusiennes.

    Le ministère éthiopien des affaires étrangères a déclaré « persona non grata sept personnes travaillant pour diverses ONG internationales en Ethiopie, pour ingérence dans les affaires internes du pays », a-t-il annoncé sur Facebook. « En vertu des lettres adressées à chacun des sept individus (…), tous doivent quitter le territoire de l’Ethiopie dans les soixante-douze prochaines heures », ajoute le ministère, citant les noms de sept responsables d’agences de l’ONU, dont le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

    Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « choqué » par cette décision, assurant que « toutes les opérations humanitaires des Nations unies sont guidées par les principes fondamentaux d’humanité, d’impartialité, de neutralité et d’indépendance ».

    Les Etats-Unis, eux, « condamnent avec la plus grande force » ces expulsions, a déclaré jeudi la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki. Washington « n’hésitera pas » à « utiliser tout outil à sa disposition », a-t-elle ajouté en rappelant que les autorités américaines avaient la possibilité de prendre des sanctions financières contre les protagonistes du conflit ravageant le nord de l’Ethiopie.

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Ethiopie, la « petite » guerre totale

    La guerre fait rage depuis plus de dix mois au Tigré, où le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a envoyé l’armée pour renverser les autorités régionales issues du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), qu’il accuse d’avoir orchestré des attaques contre des camps militaires fédéraux.

    « Un blocus de facto »

    Les combats ont perturbé les récoltes dans cette région septentrionale qui se trouvait déjà en situation d’insécurité alimentaire. Certains combattants ont aggravé encore la situation en bloquant et pillant l’aide alimentaire. L’ONU alerte depuis plus de trois mois sur le fait que quelque 400 000 personnes à travers le Tigré ont « franchi le seuil de la famine ».

    Le TPLF a repris la majeure partie du Tigré à la fin juin. Les forces gouvernementales s’étaient alors pour la plupart retirées, et le bureau d’Abiy Ahmed avait annoncé un cessez-le-feu humanitaire. Mais très peu d’aide est arrivée dans cette région, soumise à « un blocus de facto », avait estimé au début de septembre le coordinateur humanitaire par intérim de l’ONU pour l’Ethiopie, Grant Leaity, qui figure parmi les personnes expulsées.

    Lire aussi Ethiopie : Human Rights Watch dénonce des « crimes de guerre » contre des réfugiés érythréens

    Selon les Etats-Unis, moins de 10 % de l’assistance humanitaire nécessaire a pu être acheminée en août. Addis-Abeba et le TPLF s’accusent mutuellement d’entraver l’acheminement de l’aide et d’affamer la population. La semaine dernière, l’ONU a affirmé que des centaines de camions d’aide humanitaire n’étaient « pas revenus » du Tigré.

    Après plusieurs reports, des élections législatives se tiennent ce jeudi dans trois régions d’Ethiopie, dernière étape du scrutin avant qu’Abiy Ahmed forme un nouveau gouvernement, la semaine prochaine.

    source https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/09/30/l-ethiopie-annonce-l-expulsion-de-sept-responsables-d-agences-de-l-onu_6096616_3212.html

     

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  • Les 10 affaires dans lesquelles Nicolas Sarkozy est cité ou mis en cause

    Renvoyé en correctionnelle dans l’affaire Bygmalion, le nom de l’ex-président revient dans d’autres dossiers.

    Après deux ans de procédures contestant le renvoi de Nicolas Sarkozy devant le tribunal correctionnel, la Cour de cassation a rejeté mardi 19 juin les derniers recours formés par l’ancien chef de l’Etat, son avocat Thierry Herzog et l’ex-haut magistrat Gilbert Azibert pour éviter un procès pour « corruption » et « trafic d’influence » dans l’affaire dite des écoutes.

    Cette affaire n’est pas la seule dans laquelle l’ancien chef d’Etat est cité ou mis en cause. Dix enquêtes le concernent, dont certaines ont débouché sur des non-lieux, sept étant toujours en cours.

    • Affaire Bygmalion des comptes de la campagne de 2012

    Niveau d’implication : renvoyé en procès

    La justice a renvoyé Nicolas Sarkozy devant le tribunal correctionnel pour financement illégal de campagne électorale, le 3 février 2017. Une ordonnance de renvoi contestée par M. Sarkozy, mais que le Conseil constitutionnel a validée le 17 mai 2019. L’ancien président est soupçonné d’avoir dépassé le plafond légal de dépenses lors de la campagne présidentielle de 2012.

     

    La justice tente aussi de savoir si l’Union pour un mouvement populaire (UMP) et l’agence de communication Bygmalion ont établi de fausses factures au cours de la campagne présidentielle de 2012, pour masquer un dépassement de 20,5 millions d’euros du seuil maximal (fixé à 22,5 millions d’euros).

    Lire : L’affaire Bygmalion expliquée en 5 questions
    • Affaire du financement libyen de la campagne de 2007

    Niveau d’implication : mis en examen

    Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir financé sa campagne présidentielle de 2007 grâce à des fonds venus de l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi. Son nom est cité par plusieurs témoins. Le site d’information Mediapart a révélé l’existence d’un carnet qui consignerait précisément trois de ces versements. Ce carnet aurait été tenu par l’ancien ministre du pétrole libyen Choukri Ghanem, retrouvé noyé à Vienne en avril 2012.

    Après avoir été entendu par la police judiciaire financière, l’ancien chef de l’Etat a été mis en examen le 21 mars pour corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de détournements de fonds publics libyens.

    • Affaire des écoutes, dite aussi « Azibert »

    Niveau d’implication : renvoyé en procès

    Dans cette affaire, Nicolas Sarkozy a été renvoyé devant le tribunal correctionnel en octobre 2017 pour « corruption active » et « trafic d’influence ». Comme l’avait indiqué Le Monde en révélant l’affaire, le 7 mars 2014, les juges chargés de l’enquête sur un possible financement illégal de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy par le régime de Mouammar Kadhafi avaient découvert, en surveillant leurs conversations sur la ligne officielle de M. Sarkozy, que ce dernier et son avocat se parlaient aussi sur des téléphones portables « secrets », qui furent à leur tour placés sur écoute par les enquêteurs.

     

    Ces écoutes ont conduit les enquêteurs à suspecter M. Sarkozy d’avoir tenté d’obtenir d’un magistrat à la Cour de cassation, Gilbert Azibert, des informations le concernant protégées par le secret. En échange, Nicolas Sarkozy aurait promis d’intervenir en faveur du magistrat pour qu’il obtienne un poste de prestige à Monaco.

    Comme dans l’affaire Bygmalion, M. Sarkozy avait formé plusieurs recours, et la Cour de cassation a rejeté mardi 18 juin les derniers – déposés par l’ancien chef de l’Etat, son avocat Thierry Herzog et l’ex-haut magistrat Gilbert Azibert. Deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) déposées par sa défense ont également été rejetées.

    Pour la première fois sous la Ve République, un ancien président sera jugé pour corruption.

    Lire aussi Affaire des écoutes : ce qui est reproché à Nicolas Sarkozy
    • Affaire Tapie

    Niveau d’implication : concerné

    L’arbitrage rendu en la faveur de l’homme d’affaires a été annulé en 2015 par la justice et confirmée en juin 2016 par la Cour d’appel de Paris : Bernard Tapie va devoir rembourser 404 millions d’euros qu’il avait reçus de l’Etat en 2008 comme dédommagement pour le préjudice qu’il aurait subi lors de la vente d’Adidas… en 1993. Le procès de l’homme d’affaires s’est tenu du 10 mars au 1er avril 2019 à Paris : cinq ans de prison ferme ont été requis par le parquet à son encontre. Le jugement sera rendu le 9 juillet.

     

    La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, qui était à l’époque ministre de l’économie de Nicolas Sarkozy, est soupçonnée d’être intervenue pour que cette affaire se règle au bénéfice de M. Tapie. Elle a été reconnue coupable de négligence par la Cour de justice de la République, mais elle n’a pas été condamnée.

    L’enquête a mis en évidence de nombreux rendez-vous entre Nicolas Sarkozy et Bernard Tapie. Les enquêteurs n’excluent pas, même si personne n’a directement mis en cause l’ex-président de la République, que des consignes aient pu être données par les plus hautes autorités de l’Etat sur ce dossier.

    Lire aussi Affaire Tapie : si vous avez raté un épisode
    • Affaire de Karachi

    Niveau d’implication : témoin assisté, enquête relancée

    A l’approche des élections de 1995, le gouvernement d’Edouard Balladur, dont Nicolas Sarkozy était ministre du budget, aurait accordé des commissions faramineuses lors de ventes d’armes au Pakistan et à l’Arabie saoudite. Une partie des sommes serait revenue par des intermédiaires pour financer la campagne présidentielle d’Edouard Balladur, dont Nicolas Sarkozy était porte-parole.

     

    En février 2014, les juges chargés du volet financier de l’affaire ont estimé nécessaire l’audition de Nicolas Sarkozy comme témoin assisté. En août 2016, celui-ci a bénéficié d’un non-lieu, qui a été annulé en novembre 2018, lorsque la justice a relancé l’enquête sur cette affaire.

    Lire aussi Comprendre l’affaire de Karachi en 6 épisodes
    • Les hélicoptères du Kazakhstan

    Niveau d’implication : concerné

    La justice s’intéresse à un contrat de 2 milliards d’euros, passé entre le Kazakhstan et l’entreprise française Eurocopter pour une commande de quarante-cinq hélicoptères, qui aurait fait l’objet de rétrocommissions.

    Les rétrocommissions consistent à gonfler la facture d’un contrat pour donner une commission plus importante à l’intermédiaire qui a permis la vente. Une partie de cet argent supplémentaire revient, en secret, personnellement au vendeur : c’est une forme de corruption.

     

    Nicolas Sarkozy, en tant que chef de l’Etat, a participé à la négociation de ce contrat international. L’enquête est en cours pour déterminer s’il y a eu corruption et, si c’est le cas, s’il est impliqué.

    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les hélicoptères du Kazakhstan, l’affaire d’Etat qui inquiète Sarkozy
    • Affaire des sondages de l’Elysée

    Niveau d’implication : concerné

    Le Parquet national financier a demandé le renvoi devant le tribunal correctionnel de six proches de M. Sarkozy dans l’affaire des sondages de l’Elysée le 13 novembre 2018, incluant Claude Guéant et Patrick Buisson.

    Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, l’Elysée est soupçonné d’avoir passé plusieurs marchés de manière irrégulière pour la fourniture de sondages contractés auprès des sociétés de deux conseillers du président, Patrick Buisson et Pierre Giacometti. Cela représente une somme de 9,4 millions d’euros.

     

    L’affaire a connu de très nombreux rebondissements judiciaires. Jusque-là, les éléments de l’affaire n’ont pas impliqué Nicolas Sarkozy, protégé par l’immunité du président de la République, mais six de ses proches ont été mis en examen, ainsi que l’institut de sondages Ipsos.

    Lire aussi Comprendre l’affaire des « sondages de l’Elysée »
    • Affaire Bettencourt

    Niveau d’implication : mis en examen, puis non-lieu

    Après avoir été auditionné plusieurs fois, placé sous le statut de témoin assisté, puis mis en examen pour abus de faiblesse, trafic d’influence et recel, Nicolas Sarkozy a bénéficié d’un non-lieu, malgré son « comportement abusif ». Les enquêteurs n’ont pas réussi à réunir les preuves suffisantes que l’ancien président de la République aurait profité de l’état de faiblesse de la richissime Liliane Bettencourt, héritière du groupe L’Oréal.

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    • Pénalités des comptes de campagne

    Niveau d’implication : placé sous le statut de témoin assisté, puis non-lieu

    L’enquête ouverte pour abus de confiance visait les pénalités pour le dépassement du plafond de dépenses de la campagne 2012 de Nicolas Sarkozy. Il aurait dû les payer lui-même. Or, elles ont été réglées par l’UMP. Témoin assisté, c’est-à-dire entendu par le juge mais pas encore mis en examen, l’ancien président a bénéficié d’un non-lieu en septembre 2015, comme les autres protagonistes.

    Lire aussi Comprendre l'affaire des pénalités de campagne de l'UMP
    • Voyages en jet

    Niveau d’implication : non-lieu

    L’enquête sur les voyages en jet privé de Nicolas Sarkozy, datant de 2012 et de 2013 et facturés à la société Lov Group, de son ami Stéphane Courbit, s’est achevée en novembre, sans mise en examen. Les juges ont rendu une ordonnance de non-lieu.

    source https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/03/21/les-dix-affaires-dans-lesquelles-nicolas-sarkozy-est-cite-ou-mis-en-cause_5274274_4355770.html

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