GUERRE CIVILE EN FRANCE CI LA POLICE AIDE PAS LE PEUPLE FRANCA2IS

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Marseille : la piste criminelle privilégiée après un incendie qui a fait trois morts

Deux autres personnes ayant sauté ont été admises en urgence absolue, et un enfant âgé de près de 3 ans est très gravement brûlé. Neuf autres personnes sont plus légèrement blessées.

Trois personnes sont mortes, samedi 17 juillet, à Marseille dans l’incendie d’un immeuble, appartenant à un bailleur social mais en partie squatté et dont les occupants doivent être relogés. Le feu a pris dans les parties communes de ce bâtiment de la résidence des Flamants, au petit matin. Piégées par les flammes, cinq personnes ont sauté de l’immeuble. Selon le dernier bilan du parquet, donné samedi après-midi, trois hommes de nationalité nigériane, âgés de 20 à 30 ans, sont morts après s’être défenestrés. Deux autres personnes ayant sauté ont été admises à l’hôpital et se trouvent entre la vie et la mort, et un enfant âgé de près de 3 ans est très gravement brûlé. Neuf autres personnes sont plus légèrement blessées.

L’incendie s’est propagé à l’ensemble des étages par les gaines techniques. Mais il n’a pas atteint les appartements, qui sont « indemnes de pénétration de fumée ». Les victimes auraient donc « totalement paniqué », voyant que la cage d’escalier était hors d’usage, raconte la procureure. Pourtant les marins-pompiers, prévenus à 5 h 23, sont arrivés six minutes plus tard. Des draps noués pendant sur la façade de ce bâtiment d’une dizaine d’étages témoignaient samedi matin de la panique qui s’est emparée des occupants.
Appel au calme

L’enquête s’oriente vers « la piste criminelle », a annoncé samedi après-midi la procureure de Marseille, Dominique Laurens. « Nous avons au moins l’existence de deux départs de feu, l’un au sixième étage, l’autre dans la cage d’escalier », a-t-elle déclaré lors d’un point presse. La police judiciaire est chargée de l’enquête qui a été ouverte – pour « destruction, dégradation de biens par incendie ayant entraîné la mort, des mutilations ou infirmités ».

La cage d’escalier était par ailleurs un point de deal notoire, avec des prix de stupéfiants indiqués sur les murs, a précisé la procureure. « En l’état, les motifs, nous ne les connaissons pas, mais sur place la situation est extrêmement tendue », a reconnu Mme Laurens, qui a appelé au calme et lancé un appel à témoins. La communauté nigériane est très remontée contre les trafiquants, qu’elle accuse d’être à l’origine du drame. « C’est une rumeur. Maintenant, il faut l’objectiver par des témoignages », a insisté la magistrate.

La ville de Marseille s’est occupée de mettre à l’abri femmes et enfants en priorité, face à un drame qualifié de « terrible » par le maire, Benoît Payan. Samedi soir, « 91 personnes, dont 28 femmes et 27 enfants, ont été conduites par les services municipaux dans deux gymnases pour une mise à l’abri d’urgence », a précisé la mairie, qui a appelé l’Etat « à proposer un hébergement digne à toutes les personnes sinistrées ».
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« Il aurait dû être détruit il y a quelques mois »

Sur Twitter, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a présenté ses condoléances aux familles des victimes de l’incendie. « Merci aux services de l’Etat, notamment aux marins pompiers de Marseille, pour leur action depuis le milieu de la nuit », a-t-il ajouté.

La résidence Les Flamants, construite en 1972, est la propriété de 13 Habitat, qui se présente comme le premier office HLM de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur avec 33 500 logements gérés.

Les Flamants ont fait l’objet d’un projet de rénovation urbaine, mais l’immeuble qui a été incendié, composé de quatre entrées, « n’a toujours pas pu être réhabilité », a précisé à l’Agence France-Presse un porte-parole de 13 Habitat. « Il aurait dû être détruit il y a quelques mois, mais le projet prend du retard face aux problèmes à reloger les familles locataires », a-t-il ajouté. Au moment de l’incendie, il restait au total 14 locataires dans l’immeuble.

« Des migrants, pour la plupart d’origine nigériane, squattent en parallèle des logements vides », selon 13 Habitat. « L’objectif, désormais, va être de proposer le relogement des familles locataires réticentes à l’hôtel » dans l’urgence, a ajouté le porte-parole de l’office HLM. La préfecture a précisé que la mairie de Marseille était également mobilisée pour proposer une mise à l’abri aux personnes sans titre locatif qui vivaient dans cet immeuble.

« S’il reste à déterminer l’origine du drame, ce que l’enquête éclaircira, il n’en demeure pas moins que la situation invivable des squats connus dans les logements depuis de nombreux mois et années génère aux Flamants, comme dans d’autres cités de Marseille, une dangerosité et des risques importants pour les habitants et les occupants », a estimé dans un communiqué Samia Ghali, adjointe du maire de Marseille pour l’égalité des territoires.

Marseille avait été touchée par un drame de l’habitat insalubre en novembre 2018, lorsque deux immeubles situés dans un quartier populaire du centre s’étaient effondrés, faisant huit morts. L’ampleur du mal-logement dans la deuxième ville de France avait été révélée en 2015 par le rapport Nicol, qui recensait 40 000 taudis, soit 100 000 personnes concernées, sur 860 000 habitants.


SOURCE https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/17/trois-morts-dans-l-incendie-d- un-immeuble-en-partie-squatte-a-marseille_6088580_3224.html


Un mort et un blessé lors d’une agression dans une boutique Bouygues Telecom

Selon les premiers éléments de l’enquête, l’auteur des faits s’est présenté à la boutique pour un « différend commercial », demandant « un remboursement qu’il n’a pas obtenu ».

Le Monde avec AFP
Publié le 10 juillet 2021 à 20h21 - Mis à jour le 10 juillet 2021 à 21h02

Temps de Lecture 1 min.

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Un homme a été arrêté, samedi 10 juillet, dans un centre commercial de Claye-Souilly, en Seine-et-Marne, après avoir tué à l’arme blanche un vendeur d’une boutique Bouygues Telecom et blessé grièvement un autre.

« Le vendeur tué était un jeune de 18 ans, employé dans ce magasin. Il venait de décrocher son baccalauréat », a déclaré Laureline Peyrefitte, la procureure de Meaux lors d’une conférence de presse. L’autre victime, grièvement blessée, a été transportée à l’hôpital. Il s’agit d’un jeune homme de 20 ans en contrat d’alternance dans ce magasin.

Selon des sources policières, le suspect de 62 ans s’est présenté à la boutique de téléphonie pour un « différend commercial », demandant « un remboursement qu’il n’a pas obtenu ». Mécontent, il est revenu peu de temps après avec un couteau, visant les victimes « au niveau du cœur ». L’agresseur a voulu s’en prendre à un troisième employé de ce magasin de Bouygues Telecom, mais celui-ci est parvenu à s’enfuir.
Maîtrisé par quatre clients du centre commercial

Il a ensuite été arrêté par quatre personnes, dont un policier et un agent pénitentiaire, tous deux hors service, qui se trouvaient dans le centre commercial au moment des faits, autour de 13 h 20.

L’agresseur n’est pas connu des services de renseignement. « Il n’y a pas de notion de terrorisme ou de différend antérieur », a précisé une source policière.

Pour les besoins de l’enquête, les forces de l’ordre ont évacué le centre commercial de Claye-Souilly. La préfecture de Seine-et-Marne a appelé sur Twitter à éviter le secteur.

Dans un tweet, a exprimé son « émotion » à la suite de cette « tragique agression ». « Rien ne justifiera jamais un tel geste et une telle violence », a ajouté l’opérateur.
SOURCE https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2021/07/10/un-mort-et-un-blesse-lo rs-d-une-agression-dans-une-boutique-bouygues-telecom_6087862_1653578.html
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Colere divine prophetique
Mots-clés
Bouygues Telecom MORTS, tragique agression
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