Migrants en france

  • 18 millions de migrants en Europe en cinq ans ? On a vérifié les propos de Nicolas Dupont-Aignan

    18 millions de migrants en Europe en cinq ans ? On a vérifié les propos de Nicolas Dupont-Aignan

    18 millions de migrants en Europe en cinq ans ? On a vérifié les propos de Nicolas Dupont-Aignan

    À LA LOUPE - La tête de liste de Debout la France a affirmé que 18 millions de migrants étaient entrés en Europe depuis 2014, lors du débat opposant les têtes de listes aux européennes, jeudi 4 avril sur France 2. Un chiffre astronomique qui a interpellé, et pour cause : Nicolas Dupont-Aignan s'appuie sur les données des flux migratoires incluant les flux intra-européens. Dans la soirée de vendredi, il a apporté de nouveaux chiffres pour maintenir sa démonstration en se basant non plus sur les entrées dans l'UE mais sur les titres de séjour. Explications.

    En évoquant la somme de 18 millions d'immigrés en Europe depuis 2014 lors du départ opposant les têtes de listes aux européennes, Nicolas Dupont-Aignan en a fait bondir plus d'un. Mais le chef de file du parti Debout La France était sûr de lui : "Vous avez failli me faire douter, mais non, c'est bien cela d'après les chiffres d'Eurostat", a-t-il répété un peu plus tard dans la soirée, sur le plateau de France 2. Sur les réseaux sociaux, ses partisans se sont empressés de venir à son secours en publiant la source : un tableau issu des statistiques d'Eurostat, un organe de la Commission européenne

    source https://www.lci.fr/population/18-millions-de-migrants-en-europe-en-cinq-ans-on-a-verifie-les-propos-de-nicolas-dupont-aignan-2117541.html

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  • Les émigrés envoient 435 milliards de dollars par an à leurs pays d'origine

    Les émigrés envoient 435 milliards de dollars par an à leurs pays d'origine

    INFOGRAPHIE - Ces envois de fonds que les Anglo-Saxons appellent des «remittances» jouent un rôle considérable. Ces sommes sont trois fois plus importantes que le total de l'aide publique au développement dans le monde.

    De notre envoyé spécial à Washington

     

    Les émigrés des pays en développement représentent aujourd'hui à eux tous quelque 181 millions de personnes et s'ils se réunissaient ils constitueraient à eux tous la sixième nation la plus importante par la population, derrière la Chine, l'Inde, les Etats-Unis, l'Indonésie et le Brésil. Or ils se montrent de plus en plus généreux avec leurs pays d'origine. Selon le nouveau décompte annuel que publie la Banque mondiale, ils devraient avoir envoyé au total quelque 435 milliards de dollars à leurs pays d'origine, en augmentation de 5% sur 2013.

    Ces envois de fonds que les Anglo-Saxons appellent des «remittances» jouent un rôle considérable. Selon la Banque mondiale, ces sommes sont trois fois plus importantes que le total de l'aide publique au développement dans le monde. De même, si l'on excepte la Chine, les «remittances» des émigrés dépassent sensiblement l'ensemble des investissements étrangers dans les pays développement.

    L'Inde qui compte quelque 13 millions de ses compatriotes travaillant à l'étranger est le premier bénéficiaire de ces remises de fonds, qui lui auront permis de recevoir quelque 71 milliards de dollars cette année. La Chine qui a également des diasporas de Chinois à l'étranger dans la plupart des pays du monde devrait avoir perçu 64 milliards de dollars en 2014. Les Philippines (28 milliards de dollars), le Mexique (24 milliards), le Nigeria (21 milliards) et l'Egypte (18 milliards) sont aussi parmi les plus gros récepteurs de fonds émis par leurs émigrés.

    infographie transfert argent immigration

    Il y a une autre façon de mesurer l'importance des «remittances» dans les économies nationales, c'est de les rapporter au PIB, à la richesse annuelle, des pays en développement. Selon la Banque mondiale, ces remises de fonds des migrants représentent 42% du PIB du Tajikistan, 32% pour la République Kirghize, 29% pour le Népal et 25% pour la Moldavie.

    Grande diversité géographique des émigrés

    Les fonds que les diasporas adressent à leurs pays d'origine sont en général beaucoup plus stables que les flux financiers internationaux privés ou publics. Pourtant ces populations sont parfois très dépendantes de la conjoncture des pays où elles se sont fixées. Ainsi l'étude de la Banque mondiale a-t-elle établie une stricte corrélation entre les «remittances» des Mexicains et la bonne santé du secteur de la construction aux Etats-Unis, dont ils forment une partie significative de la main d'œuvre. De même la flambée du chômage en Espagne a contribué à tarir les envois de fonds en Amérique latine. «L'Inde et les Philippines tirent profit de la grande diversité géographique de leur émigrés, ce qui leur permet de se protéger des chocs régionaux», souligne Kaushik Basu, le chef économiste de la Banque mondiale .

    Si les «remittances» jouent un rôle international de plus en plus prononcé dans le financement des pays en développement, ces mouvements de fonds se heurtent à toute un série de difficultés non négligeables. La première touche aux coûts des transmissions. La Banque mondiale a calculé qu'il en coûtait en moyenne 7,9% des sommes envoyées au troisième trimestre 2014, ce qui constituait néanmoins un progrès par rapport aux 8,9% de l'année précédente. Les fluctuations des taux de changes, les réglementations anti-blanchiment de l'argent, ou tout simplement les contrôles des changes, comme en Argentine et au Venezuela, sont autant d'obstacle qui conduisent parfois les «remitttances» à prendre les voies de la clandestinité.

    Mobilisation des diasporas lors des catastrophes naturelles

    Les diasporas tendent également à se mobiliser lors des catastrophes naturelles qui frappent leurs pays d'origine. Leurs envois d'argent ont ainsi bondi de 19% en 2010 et de 27% en 2011 à la suite des inondations qui ont dévasté le Pakistan en août 2010. Les Philippines, l'une des plus grandes destinations de «remittances», ont ainsi bénéficié d'une hausse brutale de 8,7% en réponse au super typhon de 2013.

    Dans sa note sur les bienfaits des financements issus des diasporas, la Banque mondiale accorde une place spéciale «aux migrations forcées». Elles sont de deux sortes. Celles qui sont liées à des conflits, comme en Syrie ou en Ukraine, n'ont jamais été aussi massives depuis la seconde guerre mondiale et concernent actuellement 52 millions de personnes, selon le Haut commissariat aux réfugiés. Quant aux populations obligées de fuir des désastres naturels, elles portent sur 22 millions de gens. Or contrairement aux années 1980 où les émigrés forcés trouvaient refuge en majorité dans les pays développés, aujourd'hui 86% s'établissent dans des économies en développement, l'Iran et le Pakistan étant les premiers réceptacles. Mais là les conséquences économiques sont d'une autre nature et elles affectent principalement les pays hôtes.

    Dilip Ratha, lui-même d'origine indienne, et économiste principal à la Banque mondiale en charge des phénomènes de migration, tire la sonnette d'alarme: «Vu l'ampleur des populations en déplacement forcé, il est clair qu'il faut multiplier les efforts pour rendre l'émigration plus sûre et moins coûteuse, en explorant d'autres options politiques économiquement viables». L'Europe en sait quelque chose aujourd'hui!

    source https://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/10/08/20002-20141008ARTFIG00016-les-emigres-envoient-435-milliards-de-dollars-par-an-a-leurs-pays-d-origine.php

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  • MIGRANST 875 euros de retraite sans avoir jamais cotisé?

    Est-il vrai qu'un migrant touche 600 euros par mois et peut prétendre à 875 euros de retraite sans avoir jamais cotisé?

    Votre question renvoie à des chiffres cités sur LCI, vendredi, par l'éditorialiste André Bercoff. Evoquant la situation des agriculteurs français, il lui a opposé celle des «migrants» (sic). Voici sa déclaration : «Un migrant qui arrive en France reçoit 600 euros par mois. Il faut savoir que ceux qui n'ont jamais cotisé pour leur retraite, puisqu'on parle de retraite, et qui arrivent en France, sans jamais avoir cotisé et travaillé en France reçoivent aujourd'hui, 875 euros par mois, et en couple 1 100 euros par mois. Il faut savoir de qui on s'occupe en priorité.» 

    André Bercof mélange ici plusieurs dispositifs, et se montre imprécis à la fois quant aux bénéficiaires ou aux montants.

    Un demandeur d’asile logé perçoit 204 euros, par mois

    Tout d'abord, il est imprécis de dire qu'un «migrant» touche une aide, ce terme flou ne désignant rien. Ce qui est vrai, c'est qu'un demandeur d'asile va toucher une aide. Ce n'est pas là une spécificité hexagonale, puisque les textes européens exigent des Etats membres qu'ils assurent l'hébergement et la subsistance des demandeurs d'asile sur leur territoire.

    En France, un demandeur d'asile va percevoir pendant la durée de l'examen de sa demande (et uniquement pendant cette période) l'ADA (aide aux demandeurs d'asile).

    L'aide est de 6,80 euros par jour pour un demandeur logé dans un centre (sans nourriture fournie). Soit 204 euros. Un montant supplémentaire de 7,40 euros est octroyé si le demandeur n'a pas de place d'hébergement. Ce qui amène alors le montant total de l'aide à 14,20 euros par jour, soit 426 euros par mois. Dans les deux cas, le montant de 600 euros évoqué par André Bercoff est donc inexact.

    Par comparaison, un demandeur d'asile au Royaume-Uni se verra proposer un hébergement ainsi qu'une aide hebdomadaire de 37,75 livres (soit environ 170 euros par mois, contre 204 euros en France, pour payer également sa nourriture). Un tout petit peu moins qu'en France, donc. En Allemagne, l'aide est de 135 euros par mois, pour un célibataire logé dans un centre. Mais s'il perçoit 70 euros de moins qu'en France, le demandeur d'asile (à la différence du demandeur en France) sera nourri dans son centre d'hébergement, et doté de vêtements et produits sanitaires.

    Allocation de solidarité aux personnes âgées

    Le deuxième chiffre (875 euros, en fait 868 euros) cité par André Bercoff correspond à l'Aspa (allocation de solidarité aux personnes âgées), qui n'est pas spécifique aux étrangers, mais peut leur être ouverte. Cette aide, qu'on appelle parfois encore de son ancien nom de «minimum vieillesse», est un dispositif de solidarité venant en aide aux plus démunis.

    Elle n'est pas contributive, ce qui signifie qu'elle peut effectivement être perçue par des personnes qui n'ont jamais travaillé et cotisé. Pour autant, sur les plus de 500 000 bénéficiaires du dispositif, une très grande majorité a déjà cotisé. En 2018, seuls 67 000 de bénéficiaires n'avaient jamais cotisé. A ces personnes n'ayant jamais cotisé, l'Aspa est versée par le Saspa, rattaché à la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Sur les 67 097 allocataires bénéficiant de l'aide au 31 décembre 2018, et n'étant rattaché à aucun régime de retraite, on comptait 32,6 % d'étrangers hors espace économique européen.

    Pour accéder à l'Aspa, les étrangers doivent remplir certaines conditions. Il faut qu'ils soient en situation régulière et détenir depuis au moins dix ans un titre de séjour autorisant à travailler (1). Il est donc un peu trompeur de dire comme André Bercoff que l'aide profite à ceux «qui arrivent en France», ce qui laisse supposer une automaticité et une immédiateté qui n'existe pas.

    Précision importante, l’Aspa est une aide différentielle. L’objectif du dispositif est de porter le revenu à un minimum, fixé à 868 euros par mois (10 418 par an) pour une personne seule, et 13 47,88 euros (16 174 euros par an) pour un couple. Le montant qui est accordé est égal à la différence entre le montant de l’Aspa et le montant de vos ressources.

    Par exemple, si une personne perçoit 8 000 € par an, le montant de l’Aspa est déterminé ainsi :10 418,40 € - 8 000 € = 2 418,39 € par an.

    A noter que les sommes versées au titre de l'Aspa sont récupérables après décès sur la succession, si l'actif net de la succession dépasse une certaine somme (plus de 39 000 euros en métropole), et dans une certaine limite (6939€ pour une personne seule, et 9217€ pour un couple). Cette disposition, comme nous l'expliquions dans cet autre article, est une des principales raisons du taux important de non recours à l'aide, les personnes éligibles à l'ASPA ne souhaitant pas amputer leur héritage.

    En résumé : l'ASPA est une aide qui permet aux personnes âgées les plus démunies, qui n'ont pas ou peu travaillé, de percevoir un minimum pour vivre. L'aide concerne les personnes de nationalité française, mais aussi les étrangers s'ils sont en situation régulière et remplissent certaines conditions.

    Cordialement

    (1) Cette antériorité de séjour n'est pas exigée pour les réfugiés, apatride, bénéficiaires de la protection subsidiaire, personnes ayant combattu pour la France et ressortissants d'un État membre de l'Espace économique européen ou de la Confédération suisse.

    source https://www.liberation.fr/checknews/2019/12/01/est-il-vrai-qu-un-migrant-touche-600-euros-par-mois-et-peut-pretendre-a-875-euros-de-retraite-sans-a_1766600/

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  • 1,85 milliard d’euros pour les migrants, 990 millions d’euros pour l’AME

    1,85 milliard d’euros pour les migrants, 990 millions d’euros pour l’AME… Et nous, et nous, et nous, Schiappa ?

    Budget 2021 : après les hausses spectaculaires de ces dernières années, 37 millions d’euros supplémentaires pour les migrants !

    Le budget « Immigration, asile et intégration » du gouvernement va progresser de 2% l’an prochain, avec des moyens supplémentaires essentiellement alloués à la création de places d’hébergement pour les demandeurs d’asile, selon le projet de budget 2021 dévoilé lundi. 

    « La prise en charge des demandeurs d’asile en instance représente près des deux-tiers des crédits de la mission », à laquelle 1,85 milliard d’euros sont désormais consacrés, en  hausse pour 2021 après des augmentations significatives en 2018 (+22%), 2019 (+12%) et 2020 (+8%), souligne le projet de loi de finances (PLF) adopté en Conseil des ministres (Europe 1)

     

    Et …97 millions supplémentaires pour l’AME !

    La couverture santé gratuite pour les clandestins coûtera 990 millions d’euros (+10% en un an)

    Le Figaro

    En 2021, les crédits alloués à l’AME s’élèveront à 990 millions d’euros, contre 893 millions l’an dernier, soit une augmentation de 97 millions. L’AME représente ainsi 80% des crédits de la mission santé (1,33 milliard d’euros) inscrite au budget de l’État. Les dépenses de l’assurance maladie, qui prend en charge à hauteur de 200 milliards d’euros environ les soins de l’ensemble des assurés sociaux sont, elles, examinées dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale (PLFSS).

    Malgré une fermeture temporaire des frontières induite par la crise sanitaire en 2020, le ministère explique cette progression de l’AME par «la hausse continue des dépenses constatée ces dernières années» qui justifie la poursuite en 2021 «des mesures engagées depuis le début du quinquennat pour améliorer le pilotage et l’efficience du dispositif».

    Fin 2018, 318 106 étrangers en situation irrégulière bénéficiaient de l’AME, selon un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) publié en octobre 2019. Le bénéficiaire type de l’AME est un homme entre 30 et 34 ans, originaire du continent africain, vivant seul en Île-de-France.

    Une pensée pour nos pauvres vieux dans les Ehpad qui prennent une douche tous les 10-15 jours parce qu’il n’y a pas assez de personnel …

    source https://resistancerepublicaine.com/2020/09/30/185-milliard-deuros-pour-les-migrants-990-millions-deuros-pour-lame-et-nous-et-nous-et-nous-schiappa/

     

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